Notes Sébastien Desbenoit

13 km, 29 obstacles et beaucoup de fun

Après La « sprint » du Castellet, je me suis lancé dans une nouvelle Spartan Race : la « super » près de Paris. Au final, un douze kilomètres huit cent jonchés d’obstacles qui poussent au dépassement.

Je cours depuis dix ans. J’ai terminé des semi-marathons, un marathon et quelques trails pour le plaisir, pour tester mes limites aussi. Cela m’allait bien. Je ne demandais pas plus.

Les Spartan Races sont arrivées en France en 2013. Curieux et entrainé par Christophe, avec qui je cours parfois avant le travail, je me suis inscrit sur la plus courte des distances : la « sprint » au final 7 kilomètres, 15 obstacles et une véritable envie de recommencer.

Retour sur la Spartan Race à Paris

Le week-end dernier (le 13 septembre), nous avons tous les deux couru la « Super » de Paris. Sur cette course, nous avons franchis des palissades, nagé dans un lac, rampé dans la boue. Nous sommes également montés sur des containers à l’aide d’un filet en cordes. Nous avons porté des sacs de sable, des seaux de gravats. Bien sur, cela n’a pas forcément été sans douleurs, sans efforts.

Mais après douze kilomètres huit cent, vingt-neuf obstacles et un trajet composé de pas moins de sept moyens de transports différents, j’ai eu la confirmation que je m’étais découvert une vraie passion.

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Médailles et gladiateur

Les semi-marathons ne me suffisent plus.

Là où la course à pied est un sport individuel pur, les courses d’obstacles sont des épreuves dont le règlement impose un esprit de solidarité avec les autres concurrents : si un des autres coureurs n’arrivent pas à franchir un mur ou un obstacle, alors tu as le devoir de l’aider à le passer.

Soulever, courir, ramper, se relever, recommencer à courir, porter, tirer, courir… Une spartan race demande d’être complet. Ce n’est pas un sport qui demande uniquement de l’endurance, du mental, de la technique, l’observation ou de la force : les cinq dimensions sont requises.

Après chaque épreuve, il faut se concentrer sur ses foulées. Il faut trouver le bon rythme qui permettra d’avancer vite tout en récupérant et préparant le prochain obstacle. Il faut évaluer ses ressources, planifier son effort, observer son environment, se calmer devant les épreuves techniques et connaître ses faiblesses pour mieux les dépasser.

Ainsi, il reste quelque chose en plus après chaque course. Une fois que le rush d’adrénaline est terminé. Une fois que les endorphines se sont échappées. Il reste le sentiment d’avoir dépassé ses limites en utilisant chacune de ses capacités. Et bien plus que les médailles, c’est une formidable récompense.

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La ligne d’arrivée
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Le bras de Christophe après l’arrivée
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Bain de boue sous les barbelés

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prochaine étape : la « beast ». 20 km et 45 obstacles sur le circuit du Castellet (83).

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