Lorsque l’on n’est pas capable de lire, d’écrire voire de s’exprimer comment naviguer sur le web ? Les personnes déficientes mentales ne sont pas les seules concernées. Plus de 11 % des français (16-65 ans) ont des difficultés avec l’écrit.
Il semble utopique de concevoir un projet tel le navigateur pictographique. En revanche, la présence de contenus clairs et accessibles aux personnes possédant des difficultés de compréhension écrite me semble indispensable. Si les explications simples basées sur une suite de pictogrammes peut être un moyen, l’utilisation d’un vocabulaire clair et facile d’accès doit être un minimum pour tous les sites indispensables à la vie de tous les jours. Parmi les exemples qui me viennent en tête : les impôts, les allocations familiales, la sécurité sociale…
On pourrait même imaginer un service national d’informations "urgentes" permettant à tout habitant ou tout touriste d’être alerté visuellement en cas d’alerte météo, d’accident grave, de risque nucléaire : une application gouvernementale intelligente.
L’accessibilité même limitée aux contenus à des personnes souffrant de difficultés de lecture et de compréhension doit être mieux prise en compte [1].